Le président de l’Assemblée provinciale Pierre-Anatole Matusila annonce l’ouverture de la session de septembre mercredi 30. Mais il n’y aura pas de plénière.
Le communiqué précise que »les députés provinciaux seront chaque fois informés sur les dates des prochaines plénières de cette session qui est essentiellement budgétaire ». Le président Matusila argumente cette décision par la situation socio-politique qui prévaut dans la province qu’il estime connue de tous. C’est comme ça qu’il ne le mentionne pas. Cependant, il s’agit de son institution et le gouvernement provincial qui sont aux antipodes. Une partie de l’Assemblée provinciale a déchu Atou Matubuana qui pourtant continue de jouir des prérogatives de gouverneur. Sa déchéance a été contestée par lui et un autre groupe de députés causant une embrouillamini sans pareil. Il y a aussi la déchéance du rapporteur de l’organe délibérant du Kongo central contestée qui envenime la situation.Pour certains députés, la session de septembre est l’occasion de déchoir le président Matusila qui n’est pas à la hauteur de sa tâche. Les deux camps sont soutenus par des jeunes prêts à semer le chaos. Des sources concordantes annonçaient des violences à la plénière d’ouverture du mercredi qui ne se tiendra plus. Mais puisqu’il y aura tôt ou tard des plénières, le danger guette toujours si les angles ne s’arrondissent pas.
Lorsque notre province, autrefois réputée sage, s’enlise dans le même poto-poto que les « ne’ndoyo » parce que ces acteurs politiques ne sont que des marionnettes téléguidés de Kinshasa, même Kasa-Vubu ne s’y reconnaît pas ; et nous n’avons même plus de larmes pour pleurer.