Début de la campagne électorale en prélude des élections générales du 20 décembre prochain en RDC. A Matadi, capitale du Kongo central, les banderoles, affiches, pancartes des candidats à la législation provinciale, nationale et présidentielles sont perceptibles. Elles véhiculent toutes un message de campagne électorale.
Repartir à zéro, opter pour le changement, défendre l’intérêt du peuple… Chaque candidat justifie à sa manière la raison de sa candidature.
Me Alain Kembo Mantesa N°27 est candidat à la députation provinciale. A travers son affiche, l’on peut lire :“La défense de vos droits, c’est mon métier. L’espoir de la ville de Matadi”. C’est tout le contraire pour Maurice Mabiala :“Le choix potentiel pour le changement”, candidat député provincial n°239 de l’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi. Nlandu Malanda Toyoyo est plutôt présenté comme :“Désormais l’homme qu’il faut pour le changement immédiat de notre province”, candidat n°183 de l’Action pour la rupture et développement et alliés (Ardev-A). Mambimbi Ngoma Ferdinand Ferros milite quant à lui “pour l’émergence de Matadi ». « Votons tous le candidat du changement”,lit-on sur l’affiche de ce candidat député provincial, de l’Alliance du mouvement de solidarité pour le changement (AMSC). Ndongala Ngimbi Mergi, lui, candidat à la députation provincial, n°78 prône le “Nouveau départ, compteur à zéro”.

Parmi eux, il y a également des femmes qui sont en lice à la députation provinciale ainsi que nationale. Antoinette Kuangu Nsiku est l’une d’elle. Avec pour slogan : “Servir est mon devoir.” Elle est candidate n°271. Il y a aussi Dianingama Hélène. “Il est temps d’écrire une nouvelle histoire dans la ville de Matadi”, indique son affiche. Elle est candidate à la députation provinciale pour le compte d’ADRP.

Profil du candidat
Renouveler la classe politique au travers les élections du 20 décembre prochain est le majeur souci qui anime la population. Cependant, elle sait bien qu’il faudra élire ses représentants à l’Assemblée nationale voire provinciale sur base d’un programme. “Après trois cycles électoraux, nous avons atteint la maturité. Les élections, c’est d’abord notre droit. N’allons pas voter sur base des polos, billets de banque, mais allons voter celui qui est capable de défendre nos intérêts au niveau provincial et national”, soutient Sandrine Puati. “Les élections se préparent pendant cinq ans. Qui ont été réellement à côté de nous ? Ce sont eux que nous devons voter. Il ne faut pas suivre quelqu’un qui vient aujourd’hui avec beaucoup de démagogies. Nous connaissons ceux-là qui ont été à côté de nous, ceux-là qui nous ont défendus. Nous connaissons ceux-là qui ont des réels projets pour la province, pour le pays. Alors moi, j’estime que sur base de ça, le peuple Mukongo, Matadien, le peuple de partout peut avoir des repères pour faire un bon choix au niveau de ces élections 2023”, espère Tristan Mavungu.

Cette campagne électorale qui a débuté ce 19 novembre prendra fin le 18 décembre prochain, deux jours avant la tenue des élections. Dans l’entre-temps, la CENI s’emploie à déployer en provinces les dispositifs électroniques de vote (machine à voter).