Les personnes vivant avec handicap apprennent le volley-ball assis à Matadi

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Dans le cadre d’handisport, les personnes vivant avec handicap apprennent à jouer au Volley-ball assis. Ils se sont entraînés dimanche 4 septembre, au Centre des jeunes, à Mikondo, dans la commune de Mvuzi, à Matadi.

Un dimanche particulier au centre des jeunes de Minkondo. Des personnes vivant avec handicap, a même le sol, joue au volley-ball. Des curieux se sont invités, c’est une première. L’essentiel de l’entraînement porte sur « la physique pour maintenir l’équilibre, l’endurance ; à la réception et distribution de la balle pour avoir une équipe solide », fait savoir l’entraîneur John Mavunga qui déplore tout de même l’irrégularité de certains joueurs. Pour ses débuts, Mbiyavanga Lukombo y prend plaisir. « Je suis très heureuse de jouer au Volley-ball assis. « 

Difficultés

Animés de joie de pratiquer l’handisport, ces personnes vivant avec handicap éprouvent, pourtant, beaucoup de difficultés. « Nous sommes vraiment en difficulté parce que les personnes vivant avec handicap s’entraînent par terre. Il nous faut une bâche. Si aujourd’hui, nous pouvons avoir quelqu’un qui peut nous payer ou offrir une bâche, nous serons très contents. Nous demandons aux personnes de bonne volonté de venir nous soutenir. Nous tendons la mais vers le gouverneur s’il peut allouer ne fût-ce qu’un budget pour le transport. Ils dépensent 1000, 1500, voire 3000 francs(1,5$) pour payer le transport afin d’atteindre le lieu d’entraînement », plaide Paul Dibanga, président de la Ligue d’handisport Kongo central. Déjà, ils ont l’appui de la Fondation lève-toi et marche (Flem). « Le souci primordial, c’est de valoriser la personne vivant avec handicap, promouvoir ses droits sur toute la ligne : culturels, sportifs etc. », soutient Camille Aleke, point focal de Flem, au Kongo central.

Crainte

Les personnes vivant avec handicap tiennent morducus à la pérennité de leur sport. « Nous sommes très heureux parce que nous étions un peu aliénés par rapport à notre état de pratiquer les sports. Maintenant que nous nous sommes lancés, nous trouvons qu’il y a du changement. Le sport est bon. Nous demandons au ministère des sports de savoir qu’il y a une catégorie de personnes qui viennent de rejoindre le monde du sport. Nos yeux sont rivés vers lui. Si vous ne nous voyez plus, posez la question au ministre des sports. Nous travaillons dans des conditions difficiles, nous avons besoin de l’équipement dans son ensemble », laisse entendre Sylvain Matuasila, joueur.

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