Bas-Congo: ’’Nous ne pouvons pas continuer à subir ces pratiques de bas étages ’’,

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les étudiants de l 'isc matadi
les étudiants de l 'isc matadi

A u Bas-Congo au sud-ouest de Kinshasa, la pratique du bizutage pratiquée au nom d’une intégration de nouveaux selon les anciens dans les institutions supérieures et universitaires décriées par les autorités académiques est loin de prendre fin. Certains bizuts ne se laissent pas faire contre ces traitements dégradants.

Nombreux et solidaires, les bizuts de l’Institut supérieur  d’information, de programmation et d’analyses(Isipa) de Matadi à 365 Km de Kinshasa viennent de tabasser quelques anciens. Tous ont pris le large. ’’Nous ne pouvons pas continuer à subir ces pratiques de bas étages ’’, dénonçait un nouvel étudiant qui s’est réjoui d’avoir donné une raclée à l’un d’entre eux.
Dans les institutions d’enseignements supérieurs et universitaires du Bas-Congo, la pratique de la bleusaille monnaie courante prend parfois des allures inquiétantes. Les nouveaux sont parfois coiffés brutalement, ils doivent exhiber des pas de danses, chanter des insanités, s’asseoir dans la boue… Pourtant, cette pratique est interdite par le ministère de l’enseignement supérieur et universitaire. ‘’ Les autorités académiques se limitent à le rappeler mais ne prennent pas de dispositions’’, accuse l’étudiant de l’Isipa qui signale que leur Directeur général avait mis en garde ceux qui se livreront au bizutage.

L’Institut supérieur de commerce (Isc) Matadi où  l’intégration des étudiants se fait par des activités  éducatives, sportives… en fin janvier avec les anciens connait malheureusement, la bleusaille. ‘’Ces étudiants profitent du changement du comité de gestion pour s’instituer dans cette pratique que nous avons toujours bannie’’, regrette un enseignant. Pour lui, cette semaine des dispositions seront prises pour les contrecarrer. Les arrivants qui en ont ras-le-bol promettent de riposter.

Des autorités qui s’impliquent

A l’université Kongo, campus de Mbanza-Ngungu tout comme de Kisantu, les autorités académiques veillent au grain.’’ Nous avons diffusé des communiqués dans les médias audiovisuels et prévenu les anciens que les récalcitrants seront sanctionnés’’, a fait savoir M. Flavien, Secrétaire général académique. Ce dernier signale que les années précédentes des étudiants ont été renvoyé à cause de cette pratique humiliante.

L’Institut supérieur des sciences infirmières de Kimpese est signalé parmi les institutions  où le bizutage ne se pratique pas grâce à l’implication des autorités académiques.

 

 

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