Saccage par des racketteurs dans la maison de Bienvenue Lutaladio à Trabeka, à Matadi

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A Matadi, à 2 heures du matin, lundi 26 septembre, une quinzaine de racketteurs écument la maison de Bienvenue Lutaladio Landu sur l’avenue Lumingu 14, au quartier Nzinga Lutete, à Trabeka, dans la commune de Nzanza. Ils emportent beaucoup de biens.

La scène se déroule non loin de l’église CEAC/Trabeka. Des racketteurs opèrent avec aisance malgré le cri d’alarme des victimes. A l’aide d’une grosse pierre, ils défoncent la porte. « C’était une affaire de 15 à 16 personnes personnes cagoulées, difficile à identifier, munies des machettes. Quand elles sont entrées, nous avons fui dans le couloir. Une des filles est entrée dans la salle de bain et a sauté par la fenêtre. Elle a un choc au genou et s’est blessée à la mâchoire. Sa jumelle aussi a sauté. Mon fils est entré dans l’autre chambre, il a ouvert la fenêtre et a aussi sauté. Je suis presque seul, je suis entré dans la chambre, ils m’ont suivi et m’ont menacé avec des machettes. Pendant ce temps, ils évacuaient déjà les biens du salon. Ils m’ont demandé de l’argent, je leur ai remis les 250 000 francs (125$) qui se trouvaient sur la table. Ils ont aussi emporté des téléphones, montres, écran plasma, DVD, décodeur, tapis, … », raconte Bienvenue Lutaladio, alias Papa Lady.

Un Indice

Après le racket, trois policiers de patrouille sont passés faire le constat, également ceux du sous-commissariat de l’entrée du Camp. La victime a déjà un indice. « A 8 heures, j’ai vu un petit du quartier avec un sac que les Kulunas ont volé. Je lui pose la question de savoir comment ce sac se retrouvait entre ses mains. Il m’a dit qu’il l’a ramassé dans l’autre rive’, rapporte-t-il. ‘Et de poursuivre : » Nous l’avons suspecté et avons récupéré le sac. « , En effet, ce bien appartient à son enfant, étudiant à Kinshasa, présentement à Matadi pour passer son stage académique. Il y contenait des syllabus, 15$ ainsi que les résultats de ses recherches.
Une plainte a été déposée et une enquête ouverte.

Crainte

Les habitants de Cuire à Cuire, à Trabeka sont la cible de Génération 5, un groupe de racketteurs. « Un jeune garçon vit en copinage avec une fille qui fait partie de leur groupe. C’est elle qui leur donnait des itinéraires. Maintenant, ils se promènent chaque nuit munis des armes blanches. Ils veulent la rupture de cette relation. Ils nous prennent pour des boucs émissaires. Qu’est-ce que nous avons à avoir avec leur différend ? », se lamente une dame habitante de l’avenue Lumingu, effrayée. « Nous sommes en insécurité. J’ai vu un groupe de  » Kulunas » sur l’artère principale (tronçon Pont Citra-800 Yaya, Ndlr) autour de 20 heures avec des machettes en mains. Que les autorités nous sécurisent », plaide un trentenaire.

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