Matadi : terrible accident mortel à Londe

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Des sources concordantes renseignent que cet accident ôte la vie à trois personnes dont une malade mentale. Il s’est produit la nuit du dimanche 9 à Lundi 10 avril sur la place Londe, non loin de l’hôtel Ami fidèle, le long de la concession de la maison communale de Matadi. A l’origine “la vitesse excessive” témoigne une source.

Des grumes détachées, disséminées sur l’asphalte précipite la mort d’une malade mentale après son détachement du poids lourd de marque Iveco technologie de la compagnie Damate, ainsi que celle du chauffeur et son convoyeur. Arnold Kambi Nzemba Ramada, musulman, s’étant réveillé pour dire sa prière, a vécu cet horrible accident vers 1h44. “J’ai vu une jeep en panne stationnée devant notre maison. Je propose de l’aide au propriétaire qui n’a pas hésité. Je l’ai aidé à changer le pneu. A la minute, j’ai vu une remorque en provenance de la RN1, à destination du port. En diagonale de la commune( la maison communale de Matadi, Ndlr) à vive allure transportant des grumes. Elle cause les sectionnement des câbles électriques jusqu’à terminer sa course dans cette maison de vente de bilokos. Elle s’est detachée de sa cabine”, témoigne-t-il(Bilokos, objets de seconde main en provenance de l’Europe, Ndlr) . « Dans la cabine se trouvaient le chauffeur et son convoyeur qui ont peri à la suite de cet accident. Une femme en est sortie saine et sauve avec une légère blessure à la jambe. », d’après la même source.

Bons samaritains

Ce gros véhicule qui a occasionné le sectionnement des câbles électriques aurait pu entraîner un incendie si Arnald et les taxis-motos n’étaient pas intervenus à temps. “Cette maison où l’on vend les bilokos avait pris feu. J’ai disponibilisé 50 paquets d’eau pure que j’ai achetée pour la vente afin d’éteindre ce feu qui aurait pu se propager jusqu’à notre maison. J’ai fait appel aux taxis-motos, nous l’avons éteint”, explique-t-il.
La maison communale de Matadi et ses environs sont restés dans le noir à cause de ce sectionnement des câbles électriques pour prévenir le danger.

D’après une autre source, le chauffeur de ce véhicule dont le domicile se situe à Mikondo a préféré aller passer nuit en passant les commandes de ce dernier à ses convoyeurs. Elle met aussi en exergue la panne des freins qui, selon elle s’est ressentie depuis la bifurcation Coca.