
Deux directeurs d’écoles primaires de Matadi à 365 km de Kinshasa sont suspendus. Il sont tombés sous le coup de la tentative de corruption pour avoir perçu des frais de participation aux examens dans les classes de 1ère, 2è et 3è primaire pourtant, bénéficiaires de la gratuité de l’enseignement. Ils viennent de restituer ces frais indus.
Il s’agit des directeurs des écoles primaires Mpozo1 et 2. Ils sont suspendus par Wivine Mudekoko, Sous-proved. ‘’Ce n’est pas normal. Car, ils savent bien qu’ils ne pouvaient rien demander à ces enfants’’, condamne, le Chef du personnel de la sous-division. C’est le père d’un élève de cette école qui a alerté les autorités de l’enseignement au niveau national.
Depuis octobre 2010, un communiqué de la présidence de la république a confirmé la gratuité de l’enseignement primaire comme le stipule la constitution ce, dès la rentrée des classes 2010-2011. Selon un communiqué de Maker Muangu, Ministre national de l’enseignement primaire secondaire et professionnel, elle concerne d’abord, les classes de 1ère, 2è et 3è.
Cependant aux écoles primaires Mpozo, ils ont perçu 700 fc (0,6$) au 1èr trimestre et 1000 fc (1$) au second pour la participation des écoliers aux examens. ‘’ Nous l’avons fait en harmonie avec les parents à raison de100 fc pour eux et pour l’inspecteur de zone, 500 fc pour les enseignants débout et 300 fc pour les enseignants de relève et ce,sans intention de corruption’’,a expliqué Thérese Mbonzo, directrice de l’Ecole primaire Mpozo 2 qui dit ‘’ ne pas comprendre que le comité des parents ne le reconnaisse plus’’. ‘’ Ils sont cupides’’, rétorque le Chef du personnel qui signale qu’en 1ère et 2 è primaire, il ne peut être perçu des frais car, les élèves ne sont pas soumis aux examens.
Une action disciplinaire a aussi été ouverte à leur encontre.’’ Je me suis foutu le doigt dans l’œil. Loin de moi l’idée de fouler aux pieds la décision du Chef de l’Etat car, d’ailleurs, je n’ai demandé de l’argent que pour les élèves de la 3è primaire. Une faute avouée est à moitié pardonnée’’, supplie-t-elle.