Albert-Fabrice Puela,le candidat sénateur au bilan elogieux

0
394

L’homme au bilan qui force l’admiration dans la défense des intérêts du Kongo central et la représentation de ses habitants, veut cette fois siéger à la chambre haute du Parlement. Objectif : continuer à se décarcasser pour sa province. Devenu une fierté nationale et internationale, cette valeur qu’est Albert-Fabrice Puela, ministre national des Droits humains compte sur les grands électeurs.

Le seul souci d’Albert-Fabrice Puela, 53 ans est de ‘’renforcer sa redevabilité vis-à-vis de sa province’’. Pour y arriver, il sollicite un mandat électif. Cela passe par les grands électeurs, qu’il appelle avec le respect qu’on lui reconnait : dignes élus du peuple. Il va vers eux avec une kyrielle d’arguments. ‘’Vous êtes devenus tous Matadiens dans une bonne mesure. Dans un premier temps, de manière mélioratif, vous avez quelques bonnes routes. Sachez que c’est grâce à l’action de votre serviteur. L’action que nous avons menée sur le péage, la quotité reçue par la province a aidé à construire la route de trois communes (à Matadi, Ndlr) et d’autres routes d’intérêt provincial’’, leur rapporte-t-il pour justifier la nécessité de voter pour lui, le candidat n°20.

Précoce dans la défense des autres

Les œuvres de Puela, trait d’union entre les habitants et les pouvoirs publics vont au-delà. Elu, député national dans sa ville natale Matadi en 2006, pendant qu’il approchait les 35 ans, ce politique proche d’Etienne Tshisekedi, d’heureuse mémoire, pour qui il a mouillé le maillot pour battre campagne à un moment où plusieurs politiques avaient fait allégeance au parti au pouvoir, le PPRD, il le sera tour à tour en 2011 et 2018. Arguments de ses électeurs : sa hargne à les défendre et les représenter. ‘’Un gars intelligent. Il avait compris que notre province était marginalisée. Il a depuis pris parti pour nous ses frères et sœurs’’, soutient Ricking Lelo, un Matadien. Ce rôle de défenseur des autres qui bouillonnait en lui depuis tout petit et que remarquaient les enseignants de son école primaire à Matadi et de ses humanités aux instituts de Kangu et de Lukula, dans le Mayombe, a germé jusqu’à porter des fruits. Il est devenu avocat (en 1999), sorti de la première université communautaire de la RDC : l’Université du Bas-Zaïre (Unibaz), aujourd’hui, la prestigieuse Université Kongo (UK). Objectif : défendre et représenter les autres.

Formidable bilan

Ce rôle sera assurément au cœur de sa campagne aux députés provinciaux sous le sceau de ‘’Congo Nova’’, son parti politique, créé en février 2022. ‘’Je suis tellement attaché à la province que de mémoire des Ne Kongos (les originaires du Kongo central, Ndlr), ils savent, en toute humilité, qu’il n’y a pas un qui a pris autant de risques que Puela pour défendre le Kongo central que ce soit à l’Assemblée nationale, au gouvernement et partout ailleurs, même en dehors des institutions’’, reconnait-il. Ces risques portent sur : des marches pour exiger la construction du port en eaux profondes de Banana qui est à ce jour à sa première phase des travaux; la lutte pour que le Kongo central obtienne une quotité du pétrole exploité à Muanda (près d’1 800 000 $ USD); la préservation du travail des agents commis au péage instauré sur la route nationale Matadi-Kinshasa; le maintien du poste frontalier angolo-congolais de Lufu qui devrait pourtant être fermé depuis 2013 (il avait initié une question orale avec débat adressée à l’ancien ministre de l’Economie et commerce extérieur Jean-Paul Nemoyato, Ndlr); son implication auprès du gouvernement qui fera que les députés provinciaux recevront leurs émoluments…

Oiseau rare déniché

Les nombreuses interventions de Puela, affectueusement appelé ‘’Ntubidi ya nkangu’’ (porte-parole des habitants), ont fait des émules. Du coup, il a été nommé ministre des Droits humains. Et, là encore, son étoile va briller plus haut avec un bilan largement positif. Il est devenu ce fils Kongo dont le nom résonne le plus à l’international. Le ministre vient de réussir un succès diplomatique : faire déplacer en RDC le Haut Commissaire (il a rang de secrétaire général adjoint des Nations Unies). Cette haute autorité Onusienne a été reçue par le président de la République Félix Tshisekedi.

Au sein des gouvernements Sama Lukonde I et II, plusieurs ressortissants du Kongo central se souviendront toujours de son implication dans la libération des adeptes de Bundu dia Kongo dont certains étaient incarcérés à la prison de Ndolo et le retour d’autres qui étaient relégués à Angenga, en pleine forêt équatoriale. Il les a ramenés personnellement.

En symbiose avec les valeurs Kongos

Fils de Levy Puela Lutete et de Marie-Jeanne Tsimba, Albert-Fabrice Puela est attaché aux valeurs Kongo dont les dénominateurs communs sont : Simon Kimbangu, Joseph Kasa Vubu et l’Université Kongo(UK). Il se rend régulièrement à Nkamba et est souvent reçu par le chef spirituel Simon Kimbangu Kiangani. Chaque année et ce, depuis 15 ans, il se rend à Singini au cimetière du premier président de la RDC pour lui rendre hommage et enfin, il fait partie des pionniers de l’UK. ‘’Au regard de tout cela, il importe que les députés provinciaux soutiennent la candidature de Puela pour que davantage, il puisse faire parler le Kongo central, leur demande-t-il. Qui sait ,avec les bonnes relations de toutes les grandes personnalités du pays, quels avantages est-il à même d’obtenir pour la province avec sa proximité avec le chef de l’Etat.’’ C’est d’ailleurs pour cela que son thème est :’’Pour un sénat de qualité, pour une représentation efficiente du Kongo central. »
Il a une riche expérience parlementaire fort de ces trois mandats pour ne pas faire de la figuration au Sénat.