
A Cause du non respect par certains enseignants du mot d’ordre sur la grève, les syndicats se sont adressés à eux hier à l’esplanade de la commune de Mvuzi de Matadi à 365 km de Kinshasa .Objectif : qu’ils ne se désolidarisent pas des autres en vue de contraindre le gouvernement congolais de répondre positivement à leurs revendications.
‘’ Soyez solidaires avec les autres enseignants ‘’, a conseillé Simon Nsilulu, Secrétaire provincial de syndicat national des écoles Catholiques. Il s’adressait ainsi à une trentaine d’enseignants, délégués d’écoles.
Pendant que les syndicats avaient appelé les enseignants à boycotter la rentrée, certains se sont présentés dans des écoles le lundi 05 septembre. Leurs revendications sont : le salaire décent, frais funéraires, soins médicaux, allocation familiale le transport, retraite honorable,deuxième palier du barème salarial de Mbudi.
Pour une rentrée de classe effective, le gouvernement congolais a alloué 600 milliards de FC (65.217.391 $). ‘’C’est insignifiant vu le nombres d’enseignants de la rdc si on divise ce montant à 35milles enseignants, chacun d’eux aura 5mille FC (5.2$)’’ ,explique Simon Nsilulu qui demande au ministre de l’ EPSP d’arrêter de se moquer des enseignants qui l’ont formé ‘’. Il s’est appuyé sur la déclaration syndicale de la synergie des syndicats des enseignants de la rdc du 31 août dernier qui avait arrêté la non reprise des cours.
Les informations en possession des syndicalistes sont telles que d’autres enseignants sont tels que certains enseignants sont menacés par leur hiérarchie au cas où ils souscrivaient à la grève mais aussi que l’on remet de l’argent à certains afin de signer leur présence. ‘’ Ne cédez pas, pour que ensemble nous contraignant le gouvernement à répondre positivement à nos revendications le plus qui sont légitimes’’,a invité Simon Nsilulu.
Par Hélène Sodi,Stagiaire