Matadi : des pharmacies illégales et dangereuses scellées

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Une pharmacie de Matadi/ infobascongo

A Matadi, les pharmacies non en règle sont désormais sous scelle. Ils vendent souvent des médicaments de mauvaise qualité et désorientent les clients. L’inspection générale des pharmaciens est décidée d’assainir ce secteur.

Une pharmacie de Matadi/ infobascongo
Une pharmacie de Matadi/ infobascongo

Une quarantaine de pharmacies non en règle viennent d’être scellées à Nzanza à Matadi. ‘’On ne peut pas trouver plus de 400 pharmacies dans une petite ville comme Matadi. Ces gens commettent des crimes pharmaceutiques. Celui qui respecte les conditions d’ouverture d’une pharmacie a plus 70% de chance de mettre à la disposition de la population des médicaments de qualité.’’, a déclaré Glorry Panzu, président provincial de l’Ordre des pharmaciens.

Respecter la loi
Début juillet, sur décision du ministère de la Santé, l’inspection générale des pharmaciens a lancé l’opération de fermeture des officines non en règle à Matadi. ‘’Les gens sont venus se plaindre au sujet de la gestion de médicaments à Matadi. Un fracturé a une fois acheté les vitamines sur conseil de quelqu’un qui vendait dans une pharmacie’’, se justifie Panzu. Commerce rentable, la vente des médicaments est laissée entre des mains inexpertes. Elles évoluent illégalement se cachant derrière la casquette d’ONG, confessions religieuses etc. Ce qui va à l’encontre de l’arrêté du 14 mars 2000 portant conditions d’octroi des autorisations d’ouverture et des fonctionnements des établissements pharmaceutiques. Il stipule en son article 11 :’’ Les ONG, confessions religieuses et les organisations tant nationales qu’internationales exploitant ou disposant d’une structure à caractère pharmaceutique (médicaments et petits matériels) doivent scrupuleusement se conformer aux dispositions du présent arrêté. ’’

Action saluée
‘’La fermeture des pharmacies est une bonne décision. Un ami a acheté des médicaments périmés sans s’en rendre compte. Quand il est revenu se plaindre auprès du vendeur, il a refusé de lui restituer l’argent. Il est temps de mettre de l’ordre dans ce secteur’’, lance Robert Mvuza . ‘’Dura lex sed lex. Ma pharmacie est scellée. Je n’ai jamais contacté un pharmacien pour mon projet et celui qui vend c’est mon neveu qui n’a aucune notion, reconnaît un propriétaire d’une officine. Maintenant que ma pharmacie est scellée on m’exige près de 800$ pour sa réouverture alors que les recettes journalières sont de 16 000 Fc (17$).’’
C’est avec le concours de la justice que l’Ordre des pharmaciens agit. ‘’Nous saluons cette mesure de la justice à l’occurrence le parquet pour cet accompagnement’’, se réjouit le pharmacien Panzu.

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