Guy Bandu motive ses administrés à s’enrôler pour déterminer le poids politique de leur province

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À trois jours de la fin de l’enrôlement au Kongo central, le gouverneur Guy Bandu qui a rempli son devoir civique s’inquiète du nombre d’enrôlés dans sa province. Il fait un plaidoyer pour le prolongement de l’enrôlement et invite les habitants à saisir l’opportunité pour améliorer le poids politique du Kongo central.

Bien qu’au lancement de l’enrôlement au Kongo central, le gouverneur Guy Bandu ait demandé aux habitants de se faire enrôler massivement, ils y vont aux comptes gouttes. “Nous n’avons même pas encore atteint la moitié des previsions’”, a lâché à www.nfobascongo. net un responsable de la CENI Kongo central.
Le nombre attendu était de 2 500 000 enrôlés.
« Le processus d’enrôlement, c’est ça qui définit le poids politique d’une communauté et en l’occurrence ici, le nombre d’enrolé déterminera le poids politique de la province et donc, il est capital qu’à ce stade toute la population, la communauté de la province du Kongo central s’engage à pouvoir s’enrôler parce qu’il y a qu’à ce prix là que nous pourrons élire le chef de l’État à la fin 2023. Aujourd’hui, c’est le 20. Donc, il ne nous reste plus que trois jours « , conscientise le gouverneur.

Appel à la prolongation

En effet, les habitants du Kongo central se rangent toujours du côté de l’opposition. Du coup, ils boycottent les opérations liées au vote. Ainsi, ils sont souvent moins représentés au niveau national.
Mais la tendance est en train de changer petit à petit. Des partis de l’opposition, des mouvements, des églises… convolent en juste noce avec le pouvoir(MLC, BDM…),Guy Bandu avance avec son credo : la cohésion provinciale etc.


Malheureusement, les machines de la CENI ne facilitent pas la tâche aux habitants.
Guy Bandu s’en est rendu compte. Car, il a obtenu sa carte d’électeur à l’école primaire Matadi centre dans la commune populeuse de Mvuzi . Il y était accompagné à pied par un monde à partir de la fourche de Kiamvu.
« De manière tout à fait évidente et rationnelle, il faudra qu’au niveau de la CENI, la coordination puisse envisager très sérieusement la possibilité de pouvoir proroger la date limite. Le timing dépendra d’elle. Mais la légitimité même du processus dépendra de cette étape. Si on n’a pas suffisamment d’enrolé, il sera difficile d’avoir suffisamment d’électeurs.

Toutes ces difficultés ne doivent pas nous faire reculer sur notre volonté d’accomplir notre devoir civique. Parce qu’encore une fois, si nous n’arrivons pas à nous enrôler. Il nous sera impossible de pouvoir élire le chef de l’État. Il nous sera impossible de pouvoir désigner des députés nationaux qui seront à l’Assemblée nationale et il nous sera impossible de désigner des députés provinciaux à notre assemblée provinciale « , se ressasse-t-il avant d’appeler les leaders politiques et d’opinions à relayer le message d’enrôlement à leurs bases.

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