Sam Pingi Samba s’enrôle et encourage les siens à lui emboîter les pas pour apporter le changement

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Il a mis à profit la dernière semaine des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la zone opérationnelle A pour s’acquitter de son devoir civique. Sam Pingi, cadre d’Envol Kongo central, parti de l’opposition se fait enrôler au centre d’inscription de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) installé à l’Institut Kiamvu, à Matadi, mardi 14 février. Il convie ses bases à se faire enrôler. Objectif:apporter le changement.

En jonction sur la place Londe avec ses bases constituées d’athlètes d’arts martiaux, étudiants, etc. arborant des t-shirts à son effigie, le Docteur Sam Pingi Samba s’est fait accompagner par une foule compacte, sous le rythme musical de la Fanfare du Saint-Esprit Tuzolana. Après une trentaine de minutes de marche, Sam Pingi entre dans le centre d’inscription. Il remplit toutes les démarches y afférentes pour l’obtention de sa carte. C’est fait ! Il la brandit. Son sentiment est mitigé. “Vous avez fait le constat comme moi, il n’y avait que deux machines fonctionnelles. Cela a un impact négatif sur le nombre d’enrôlés par jour, faut-il observer. Donc, c’est ici d’ailleurs le lieu d’interpeller encore la CENI de faire correctement son travail”.
Ce n’est pas tout. “Ce sont des machines qui ne sont pas censées être utilisées dans ces conditions. Normalement, les agents qui y travaillent doivent être dans une salle climatisée. Ce n’est pas le cas, parce que le comble avec des salles comme ça, il y a un réchauffement et la machine peut facilement bloquer”, signale-t-il.

Changer le système de gouvernance

A trois jours du dénouement de ces opérations dans cette première aire opérationnelle, Sam Pingi conscientise sa base à “se faire enrôler massivement “parce que, dit-il, “avoir sa carte, c’est avoir le pouvoir. Le pouvoir de changer le système de gouvernance. A part ça, il faut aussi faire le bon choix”, exhorte-t-il.
Sur les t-shirts arborés par ses prosélytes, l’on peut y lire : “Soyons le changement que nous voulons voir au Kongo central”. “Nous avons voulu l’accompagner pour le soutenir parce que nous voulons être nous-mêmes le changement pour le développement de notre province et notre pays. Si on est nous-mêmes le changement, on doit aussi changer les choses”, soutient Graddie Feza, présidente des étudiantes de l’Institut supérieur des techniques médicales.

A ses côtés Ketshia Luzolo Muanda. “Nous avons souvent l’habitude de dire nos choix d’aujourd’hui déterminera l’avenir de demain. Alors, pour que ce changement arrive, vous devez avoir ces personnes qui sont capables de changer la mentalité de ces personnes qui sont censées être dans le changement. Nous croyons ensemble, lui et nous, nous serons capable d’avancer ensemble pour apporter ce changement dans le Kongo central”, parle-t-elle avec assurance. Pour Sam Pingi, le changement :“C’est Envol”.

A la rencontre des sportifs

Un avant-midi de mardi 14 février pas du tout repos pour le Docteur Sam Pingi Samba qui est allé à la rencontre des pugilistes, Karatékas, etc. Au Cessol, il a assisté au combat de gala entre Nzuzi Vuvu et Chanchard Bongo, tous deux de la catégorie Coq -50Kg. “Notre objectif est connu de tous par rapport aux élections à venir. Nous avons fait confiance aux gens qui nous ont placé dans les oubliettes. Nous voulons opérer des choix judicieux, réfléchis, en désignant une personne capable de porter notre voix. Ce n’est plus le temps de monnayer les voix. Cette fois-ci, ceux qui viendront doivent nous présenter leur bilan. Nous les avons envoyés porter notre voix, qu’ont-ils dits ? faits ?” Sa conscientisation nourrit par une salve d’applaudissements. Lui, enchaîné:“Je pose la question aux sportifs ici présents : Est-ce que vous avez une salle omnisport à Matadi ?”. “Non !”, répondent-ils en chœur.” C’est déplorable”, regrette Sam Pingi qui reconnaît que, “nous avons des talentueux sportifs à Matadi mais malheureusement, il n’y a pas de salle omnisport. Avec nos maigres moyens, nous nous battons à aider tous les sportifs”, révèle Pingi.
Il soutient financièrement les athlètes au nom de Delly Sesanga, président national d’Envol, mais également au Cessol, le plus grand centre sportif de la ville portuaire. “L’acte qu’il a posé, ce n’est pas la première fois. Ça montre la sportivité et quelqu’un qui a le souci du développement des sports en général dans la province du Kongo central”, remercie Lubaluka alias Oncle Le Puat.
Sam Pingi est leur président d’honneur.

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