Le député national Deo Nkusu, élu de Matadi a rencontré tour à tour le directeur des ressources humaines (DRH) et le Président du conseil d’administration (PCA) de la Société nationale de l’électricité (Snel) pour une solution aux revendications d’embauche de plus de 3 000 journaliers actifs qui prestent depuis près de 15 ans à la Société nationale d’électricité (Snel) au Kongo central.
Le devant du gouvernorat, grouille du monde . Ce sont des journaliers de la Snel. Ils sont 3 169 actifs au Kongo central dont 377 à Matadi qui y prestent depuis près de 15 ans. Pendant qu’ils attendent d’être embauchés, d’autres l’ont été à leur place. “Nous disons non aux personnes engagés à Kinshasa pour affectation au Kongo central et exigeons la régulation immédiate des litiges existants sur place ”, écrivent-ils sur les banderoles arborées.
Trouver une solution définitive
Le député national Deo Nkusu qui est préoccupé par cette situation s’est entretenu avec les directeurs le DRH et le PCA de la Snel.
« Le DG a pris la décision de surseoir au processus de nomination de 118 personnes contrairement à ce qui a été dit. Je crois que la direction provinciale et direction générale ainsi que le personnel concerné doivent se retrouver afin qu’une solution soit définitivement trouvée parce que cette situation ne date pas d’aujourd’hui. Nous sommes en train de suivre ce dossier », apaise -t-il sur Top Congo.
C’est pendant que le directeur général de la Snel était suspendu que son adjoint a embauché 118 personnes. Mais avec 3 169 journaliers, la situation reste difficile. Un plan triennal 2021, 2022 et 2023 a déjà été mis en oeuvre par la Snel. « Un plan triennal 2023, 2024 et 2025 doit être mis en place le plus rapidement possible, en tout cas, avant la fin de cette année « , annonce Deo Nkusu.