Mbanza-Ngungu : deux nouvelles variétés de pomme de terre révolutionnent le rendement des maraîchères

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recolte pomme de terre à Mbanza-Ngungu/Infobascongo
photo pomme de terre Jean-Luc
photo pomme de terre Jean-Luc

 

Fructueuse récolte de la pomme de terre pour la campagne 2009 à Mbanza-Ngungu à 245 km de Matadi ce, grâce aux  nouvelles variétés que les maraîchères de cette cité viennent d’acquérir de la Belgique. Cependant, la commercialisation pose encore problème.

 

 

‘’ Plus de 300 tonnes de pomme de terre ont été produite pour cette campagne.’’, se réjouit  Bruno Kitiaka,Ingénieur Agronome et Conseiller du projet de Fonds des nations –unies pour l’agriculture et l’alimentation/Horti culture urbaine et péri -urbaine (Fao/Hup). Les maraîchères ont emblavé une superficie de 15 ha. Véritable performance à considérer les résultats antérieurs sur la même superficie. ‘’ Avec la variété Red Pomtiac, nous n’avions récolté que 80 tonnes la saison passée.’’, reconnaît-il. Souriante, Blandine Yukula, Présidente de l’association des Maraîchères de Mbanza-Ngungu  en pleine récolte dans la vallée de Sangi à 10 km de Mbanza-Ngungu lance : ‘’ Enfin, nous avons des variétés qui nous donnent de bons résultats et qui satisferont nos clients.’’.

La cité de Mbanza-Ngungu est la seule juridiction du Bas-Congo au sud-ouest de Kinshasa où la pomme de terre se cultive ce, grâce à son climat. Malheureusement, les tubercules qui sortent des terres étaient de petits calibres. Aujourd’hui lorsque des véhicules s’arrêtent sur la nationale numéro 1 non loin du poste de la police, des commerçants se présentent avec des pommes de terre  qui étonnent. ‘’ Sont-elles celles qui nous proviennent de l’Europe ?’’, se demandait un passager ce mercredi d’octobre. Au Bas-Congo, la cherté de la pomme de terre fait de ce produit agricole un aliment des nantis. Elle est essentiellement importée.

Les deux nouvelles variétés Atlas et Désiré qui étaient de 20 tonnes sont un don de la Belgique à travers le Fao/Hup. Leur dédouanement avait été pris en charge par le gouvernement provincial. Elles ont l’avantage d’être résistante aux maladies. C’est parce qu’elles sont unies en associations que ces femmes bénéficient d’un encadrement de la part du projet Hup. Malheureusement, l’abondance de cette production pose un problème d’évacuation et de rentabilité. ’’ Que le gouvernement provincial nous aide à commercialiser nos produits.’’, prie une maraîchère. 1 kg est vendu à 1000fc (un peu plus d’1$) auprès de producteur. Pourtant la pomme de terre importée coûte 3,5$ le kg.

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