Matadi : des métiers pour des orphelins et enfants en rupture familiale

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Rémise des certificats aux ex.enfants de la rue et orphélins à Lisanga à Matadi/Infobascongo

Des orphelins enfants vulnérables et enfants en rupture familiale viennent de recevoir leurs diplômes sanctionnant leur formation au Département femme et famille (DFF), de l’église du Christ au Congo, à Coca, à Matadi, Chef-lieu du Bas-Congo. Les lauréats sont contents.

Rémise des certificats aux ex.enfants de la rue et orphélins à Lisanga à Matadi/Infobascongo
Rémise des certificats aux ex.enfants de la rue et orphélins à Lisanga à Matadi/Infobascongo

Diplômes en mains et vêtus en toges, ces 23anciens orphelins et enfants de la rue n’en reviennent pas. ‘’Je ne sais comment remercier le Seigneur, aujourd’hui, je suis couturière ‘’, lance joyeuse Taylor Batomuna, 27 ans. Elle termine avec 85%. ‘’J’étais désespéré. Voilà qu’aujourd’hui, j’ai appris la mécanique auto. Je suis utile à la société et je peux mieux servir mon pays’’, renchérit Isaac Balangidila. Au terme de trois ans de formation, ils ont appris : la coupe et couture, la mécanique auto, l’hôtellerie et la peinture.

Selon Esaie Siwetibo, encadreur au DFF ‘’en Rd Congo, près de 16 millions d’enfants sont vulnérables’’. A Matadi, ils sont nombreux à sillonner les rues. Le moins âgé à 4 ans. Leursparents de connivence avec certaines églises taxent leurs enfants des sorciers. ‘’C’est surtout des églises dites de réveil et des ministères qui foisonnent qui les font. Ils ont des visions qui ne vont pas dans le sens de la protection de l’être humain. Or, le rôle de l’église, c’est d’apporter un message de paix et non de division.’’, soutient Odette Mansuela, coordonnatrice du DFF.

Selon la division provinciale des affaires sociales’’ au Bas-Congo, ces enfants abandonnés sont

Orphelins et ex.enfants de la rue à la cérémonie de remise des certificats à Lisanga à Matadi/Infobascongo
Orphelins et ex.enfants de la rue à la cérémonie de remise des certificats à Lisanga à Matadi/Infobascongo

dans les sites bien connus mais leur mobilité constitue un handicap pour leur réinsertion’’.

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