Félix Tshisekedi provisoirement élu pour un deuxième mandat

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Le président sortant de la RDC Félix Tshisekedi remporte l’élection présidentielle de 2023 avec 73,34 % de voix. Le président du TP Mazembe et homme d’affaires Moïse Katumbi, son challenger n’a obtenu que 18%. Les résultats sont publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Au centre des opérations et des résultats appelé « Bosolo » (Vérités des urnes) par Denis Kadima, le président de la CENI, les résultats provisoires de l’élection présidentielle tombe: Félix Tshisekedi remporte avec 73,34%(13 215 366 voix). Il a l’occasion de consolider les acquis de son premier quinquennat comme il l’a demandé à ses électeurs pendant la campagne électorale : Promotion de l’agriculture, vengeance du sol sur le sous-sol, promotion de petites et moyennes entreprises des Congolais à travers la sous-traitance dans le secteur privé, couverture santé universelle avec la gratuité de la maternité, gratuité de l’éducation de base, le vaste programme du développement local de 145 territoires, une diplomatie agissante…
Moïse Katumbi obtient 16% des voix.
Depuis la publication des résultats partiels du 26 décembre dernier classant Félix Tshisekedi en tête avec 76%, des candidats ont reconnu sa victoire. C’est le cas de Constant Mutamba ( 0,2% des voix), Adolphe Muzitu(1,12% des voix), Joëlle Bile…
Sans le citer, la Mission d’observation électorale(Conférence épiscopale nationale congolaise ( Cenco)-Eglise du Christ au Congo(ECC) a relevé qu’un candidat s’était démarqué au cours de cette élection présidentielle(Félix Tshisekedi,Ndlr).
L’opposant Martin Fayulu, arrivé deuxième en 2018, se classe 3ème avec 5% des voix. Les 23 autres candidats ont tous entre 0 % et 1,12% des voix.

« Ne fragilisons pas notre pays »

Pour la première fois, la RDC publie les résultats des élections dans la sérénité . « La CENI sans fausse modestie a pu parvenir à organiser des élections apaisées et dans la sérénité. La campagne électorale de 2023 n’a rien à envier à celle de 2006,2011 ou encore 2018. L’internet n’a pas été coupée et les Congolais ont continué à vaquer à leurs occupations dès le lendemain du jour de vote. Aucune activité n’a été perturbée »,se vante Denis Kadima.

Mais ce n’est pas ce que pense les opposants qui exigent l’annulation de l’élection du président de la République du 20 décembre dernier. « Les compétiteurs malheureux doivent accepter le jeu démocratique et en tirer les conséquences. Nous en tant que peuple devons garder à l’esprit que ce qui compte bien plus qu’un poste électif, c’est l’existence et la stabilité de la RDC. Ne fragilisons donc pas notre pays »,conclut le président de la CENI.