Depuis le matin du 29 janvier , des habitants de Kimpese dans le territoire de Songololo manifestent contre l’insécurité qui a élu domicile dans la cité. Selon un témoin, la police a fait usage d’armes à feu qui ont atteint plusieurs de ces habitants mais aussi des personnes qui, pourtant étaient dans leurs maisons. Bilan provisoire: quatre morts, plusieurs blessés et des dégâts matériels importants.
Une marche qui occasionne quatre morts (notamment un monsieur âgé a été tué par une balle perdue qui l’a atteint au ventre) et neuf blessés graves dont certains sont au bloc opératoire de l’IME Kimpese (c’est le cas d’un enfant d’environ six ans victime d’une balle perdue pendant qu’il puisait de l’eau), selon une source qui signale entre autres, « trois bureaux de la police brûlés dont le commissariat du quartier Premier, celui de l’IME vers l’église CEBFC et un troisième, un véhicule, une moto de la police… »
Des habitants ont aussi attaqué à la machette un policier. Il serait mort.
Les habitants ont brûlé des pneus, barricadé la route nationale numéro 1, etc. Ils répondaient à l’appel des jeunes de la cité qui avaient lancé récemment des tracts pour dénoncer l’insécurité grandissante dans leur cité.
La même source signale qu’il devait s’agir d’une ville morte de trois jours qui devait s’étendre aux hôpitaux,eux aussi victime de l’insécurité. Mais le conseil local de sécurité tenu le dimanche 28 janvier l’a annulée.
Des militaires sont dépêchés de Mbanza-Ngungu pour rétablir l’ordre. La tension n’a toujours pas baisser, ça tire et des habitants sont terrés dans leurs maisons. D’autres saccagent les maisons des policiers. Celle du policier Makiese au quartier 3 a été complètement pillée.