A Mbanza-Ngungu, la société civile forces vives surseoit sa marche après les assurances de Guy Bandu

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La marche pacifique de revendication contre l’insécurité à Mbanza-Ngungu, la surfacturation d’eau et d’électricité, le chômage… initiée par les acteurs de la société civile forces vives est reportée un jour avant sa tenue après leur entretien avec le gouverneur Guy Bandu, dans la salle Ne jamais trahir le Congo, mercredi 27 mars.

La représentation des habitants de Mbanza-Ngungu a échangé à cœur ouvert avec Guy Bandu au sujet de l’insécurité qui sévit dans leur territoire. A ce sujet, elle fait savoir au premier citoyen de la province « qu’il y a dans la police et le service de sécurité des gens qu’ils soupçonnaient avoir une certaine complicité avec des bandits”. Dieu Lelo du Mouvement citoyen pona Congo précise que « les noms de ces présumés complices des malfrats sont repris dans le mémo remis au gouverneur qui a promis à son tour de les relever »

En outre, ils ont également évoqué le problème de la surfacturation d’eau et d’électricité tout en pointant du doigt Kinshasa et Matadi. “Le gouverneur nous a dit qu’il ne saura pas mener cette démarche si nous ne lui apportons pas des preuves raison pour laquelle nous demandons tout celui qui a constaté une augmentation importante de sa facturation partant de novembre jusqu’à février de nous apporter ces preuves”, ajoute-t-il.

Cependant pour ce qui est de l’emploi, “des solutions à court, moyen et long terme sont précisées”.

Promesse

Les promesses du gouverneur les dissuadent à organiser leur marche jusqu’à l’obtention des résultats escomptés. “Nous avons décidé de surseoir la marche de demain pour observer les résultats de la promesse du gouverneur les jours à venir. Que la population reste calme et que tout le monde vaque librement à ses occupations”, exhorte le président de la jeunesse de Mbanza-Ngungu.

Depuis qu’en janvier dernier, des habitants ont bousculé les autorités de Kimpese à cause de l’insécurité dans leur cité, en organisant une marche qui a fait six morts et interpellé les dirigeants de la province, plusieurs habitants du Kongo central menacent d’organiser des marches