En séjour de travail au Bas-Congo, Géneviève Inagosi, la ministre nationale du Genre famille et enfant s’est indigné du nombre important des violences sexuelles dans la province. Les victimes sont des mineures. Elle veut s’impliquer pour que la justice punisse leurs auteurs, en majorité des civils.
D’après Jules Mayimbi, coordonnateur provincial de la synergie de lutte contre les violences sexuelles de 2011 ‘’ 796 cas ont été enregistrés dont 95 % des auteurs sont des civils’’. Il ajoute que depuis cette année,’’276 cas ont déjà été enregistrés et que l’âge des victimes varie entre 11 et 14 ans ’’. On y trouve aussi des bébés de deux ans… Ministre nationale du Genre, famille et enfant, Geneviève Inagosi est éberluée. ‘’ C’est inadmissible, qu’une zone sans conflit armé enregistre un tel chiffre’’.
Cependant Jules Mayimbi signale que 364 cas seulement ont été enregistrés à la justice et seuls 65 jugements ont été rendus. Cette lenteur a été relevée comme une des causes de la croissance des violences sexuelles. ‘’Le gouvernement central ne peut-il pas nous aider en contraignant la justice à punir ces violeurs ?’’,a demandé Marie Nkembi.
Autre difficulté, le manque de sensibilisation. ‘’ Il n’y a que moins d’1% des habitants qui sont sensibilisés faute des moyens or, nous voulons atteindre surtout les élèves dans leurs écoles’’, souhaité Me Dulin Banzuzi, coordonnateur de l’Ong Juriste en action(Jurac).
Inagosi a promis en parler au gouvernement.
C’est notamment pour toucher du doigt les activités de l’autonomie de la femme qu’elle séjourne au Bas-Congo.