Le gouvernement congolais continue de croupir sous la menace d’une grève des enseignants du Bas-Congo. Le mémorandum relève des revendications sociales.
Plus que 16 jours pour que les syndicats des enseignants du Bas-Congo mettent à exécution ce que relève le mémorandum qu’ils ont adressé au gouvernement central. Ils revendiquent, le paiement :’’ de tous les enseignants omis par la bancarisation et celui d’octobre pour les non omis, de 6 744 enseignants mécanisés mais sans salaires’’. Autres réclamations : la réintégration du directeur Luzolo-va-Londe de l’école primaire Kitomesa suspendu illégalement par la coordination provinciale des écoles conventionnées islamiques. Ce dernier a dénoncé la perception des frais non autorisés. Aussi, la réparation des préjudices causés par le gouvernement qui n’a pas appliqué durant trois mois l’additif de 15 000 fc (17 $).
Jusque là, le gouvernement n’a pas encore réagit. Pour la synergie ‘’si rien n’est fait, les enseignants seront dans l’impossibilité de poursuivre le service et par conséquent un arrêt de travail sévère et radical sera observé à partir du 24 mai 2013…’’. La situation risque d’être catastrophique. Début juin, les élèves doivent passer leurs examens de fin d’année (Test de fin d’études primaires, examen d’Etat…).
