Le braconnage et le trafic illégal d’espèces sauvages constituent une majeure menace de leur extinction en RDC. Le port de Matadi et l’aéroport international de Ndjili sont deux centres de transit de ce trafic. Pour réduire drastiquement ce commerce, l’African wildlife foundation (AWF) élargit la compétence des Officiers de police judiciaire(OPJ) des services étatiques commis aux frontières du Kongo central.
Au flat hôtel Ledya, à Matadi, une vingtaine d’agents de l’Office national des transports (Onatra) ex-SCTP, de la Direction générale de migration (DGM), de la Direction générale des douanes et assises (DGDA) ainsi que de l’Office congolais de contrôle (OCC) du Kongo central apprennent sur la nature et la prévalence de la criminalité faunique, la gestion de la scène faunique… Ce trafic en fulgurante ascension génère annuellement 20 milliards de dollars à travers le monde et est classé quatrième activité commerciale. Les animaux concernés par ce trafic sont: les éléphants, pangolins, rhinocéros, etc. En 2021, quatre tonnes d’écailles de pangolin saisi à l’extérieur provenait du port de Matadi. “Nous avons une faune tellement riche qu’elle constitue une convoitise pour tous les pays. Le groupe criminel utilise la RDC comme pays d’origine là où est tiré les espèces de faune pour aller commercialiser de façon illégale mais aussi au travers de la porosité des frontières. La faiblesse de contrôle fait aussi de la RDC un pays transit, les produits viennent d’autres pays pour passer à la RDC afin de prendre des destinations finales qui sont pour la plupart l’Asie. Nous voulons réduire leur capacité à continuer à pratiquer cette activité”, explicite aux participants Joe Kassongo, formateur de l’AWF.
La Formation prend fin vendredi 22 septembre
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