Les techniciens qui doivent lutter pour diminuer le taux de simulies à Inga, la cité aquatique qui abrite le principal barrage hydroélectrique de la Rd Congo ont terminé leur formation ce jeudi. Ces petites mouches qui transmettent la cécité des rivières dérangent les habitants.
Ils sont sept participants à avoir appris sur les techniques de désinsectisation des maringouins pendant trois semaines. Ces insectes causent la cécité des rivières ou onchocercose, une maladie parasitaire transmise par les piqures des mouches infectées qui se reproduisent dans les ruisseaux et rivières au cours rapide.
C’est ainsi que la Banque Mondiale a mis à la disposition du Programme national de lutte contre l’onchocercose (PNLO) trois millions de dollars pour lutter contre cette maladie. Selon Dr Djalo Nuhu de l’OMS ‘’ Avec cette somme, la population sera sensibilisée, la distribution de l’ivermectine sera renforcée, des études hydro-biologiques seront réalisés, Inga sera doté d’un laboratoire équipé, le programme va acquérir de la perméthrine.’’.
A longueur des journées à Inga à 50 Km de Matadi, les simulies, ces petits moucherons, voltigent à la recherche de sang chaud pour se nourrir. Les gens, comme pris par la dingue, se grattent, se tapent sans cesse à la suite d’incessantes piqûres. Selon Dr Naomi Awaca, directrice du ‘’Le taux de piqures de simulies le plus élevé au monde a été observé à Inga. Il est estimé à 13.000 piqures/homme/jour.’’, révèle Naomi Awaca.
Appliquer les notions apprises
Outre la cécité, l’onchocercose appauvrit. Les patients qui en souffrent ne savent plus travailler. ‘’ Leurs piqûres les déconcentrent’’, reconnait Willy Kionga, chef de la cité d’Inga.
Ministre de la Santé, Nicola Mabeka a invité les techniciens formés ‘’ à l’application stricte des notions apprises pour l’intérêt de la population du Bas-Congo’’.