La cohésion provinciale continue de battre de l’aile au Bas-Congo. Parmi les rares politiciens à l’avoir conservée: Simon Mbatshi, ancien gouverneur.
Cinq ans à la tête du Bas-Congo, Simon Mbatshi a cohabité avec l’assemblée provinciale, le gouvernement provincial, la société civile et les partis politiques. Pourtant, tout n’a pas été rose. Selon une source ‘’ il savait écouter, discuter et ne cherchait pas à répondre aux gens par les médias avec les autres’’, explique un de ses anciens collaborateurs. Ce qui lui a valu de trôner à la tête de la province pendant cinq ans. Ce que reconnaissait aussi la Société civile du kongo central(Socikoc). ‘’ Nous lui demandons de revoir sa décision pour l’intérêt de la province’’, disait-elle.
En mars 2012, Simon Mbatshi élu député national a opté pour l’assemblée nationale. Les 11 mois de règne de Deo Nkusu a été tumultueux. Il n’a pas été accepté par les députés provinciaux et nationaux, la Socikoc, des politiciens… L’arrivée de Jacques Mbadu était perçue comme une solution surtout qu’il prône la cohésion provinciale. Il a même réservé un ministère au titre évocateur : cohésion provinciale. Malheureusement, la division est montée d’un cran. Les médias sont envahis par des politiciens, des habitants dressés par ces derniers, les sociétés civiles…qui n’hésitent pas à s’insulter. Certains promettent même d’en venir aux mains.
Appel à la cohésion
Coordonnateur de la nouvelle société civile du Bas-Congo, Jonas Lukoki demande au gouvernement provincial ‘’de privilégier dans ses actions prioritaires, la cohésion et aux politiciens d’éviter des paroles séparatistes et d’avoir de la retenue’’. Pour Damien Lukoki, président provincial des Eglises de réveil au congo ’’ c’est une déception car, les politiciens de la province sont descendus trop bas en se réglant les comptes dans les médias’’. Et de conclure :’’qu’ils fassent preuve de maturité politique et qu’ils recherchent le bien de la population’’.
Jacques Mbadu se dit ouvert à tout le monde.