La rue, des enseignants de Boma, deuxième ville du Kongo central y étaient jeudi 22 décembre. Ils y sont allés pour dénoncer le fait de percevoir une prime à la hauteur de celle qui est octroyée aux enseignants des campagnes.
‘’Paie-moi comme un enseignant de la ville et non comme un enseignant de la Brousse… », clamait une banderole arborée par les manifestants. Ils étaient environ 200 partis de la place Mont Sinaï sur le Boulevard – pont ville -port vers la mairie de Boma.
Devant le bâtiment administratif de la mairie, leur revendication contenue dans un mémorandum adressé au maire de la ville :la suppression de la zone salariale.
40$ d’écart
En effet, Boma, ville historique et portuaire est considéré comme une brousse par le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique. en matière des avantages sociaux sur le salaire des enseignants. Un écart de 80 000fc (40$) est relevé à ce jour entre le salaire des enseignants de Boma, Matadi et des chefs lieux.‘’ Il est temps que le gouvernement corrige cette injustice sociale ‘’, désire Maurice Kambu, un des enseignants qui a pris part à la marche.
Le chef de division unique, Henri Khonde, représentant le maire sortant promet transmettre fidèlement à qui de droit le mémorandum.
Si rien ne change, les enseignants promettent d’autres actions à la reprise des cours en janvier.
Ces enseignants ont aussi dénoncé l’agression de l’est de la RDC par le Rwanda.