Fin d’une vie, celle de Bradock Mbumba, un jeune informaticien du quartier Baobab, a Nzanza, dans la ville portuaire de Matadi. Des racketteurs lui ont logé une balle dans le thorax dans la nuit du vendredi à samedi 8 avril vers 1 heures.
Bradock Mbumba gît au sol dans son domicile avenue Kambala n° 15, à Baobab. « Ses bourreaux ont tiré sur lui à bout portant pendant qu’il tentait de les échapper à travers la fenêtre de sa chambre » ., explique une source. Beyard Kikaya poursuit : »Ils étaient plus de 30, ils ont démoli la porte, et ils sont parvenus à entrer . Ils lui ont demandé de l’argent avec beaucoup d’insistence, munis de leurs armes . Il leur a dit qu’il n’en avait pas mais qu’ils prennent tout ce qu’ils pouvaient. Ils ont emporté sa télévision plasma et autres biens . L’un d’eux a pris un fer et l’a frappé à l’oeil, et a fortement crie puis ils l’ ont exécuté. «
L’ingénieur en informatique et photographe Bradock Mbumba laisse deuxorphelins.
Une police absente
Au quartier Dibua Nsakala, ces Racketteurs ont opérés pendant plus d’une heure sans être inquiétés . « Ils ont extorqué 600 $ dans la maison de l’un de nos voisins et d’autres biens . Ils ont donné un coup de machète à sa femme et son bébé « , regrette Bayard . Chez lui, ils ont pris des téléphones et l’argent pendant que lui et sa femme ont pris fuite.
La panique a atteint tout le quartier. Les habitants se sont mis à crier. « Ils ont regretté la non intervention de la police qui n’était qu’à zéro mètre du lieu où se déroulait l’action », dénonce l’un d’entre eux . « Je ne vois pas l’importance de la police qui devrait protéger la population et ses biens . C’est une inefficacité de leur part . Ils n’ont pas d’armes en bon état, disaient-ils. Et ne pouvaient pas laisser leur bureau sans policiers, parce qu’il y a des motos qui sont sous leur garde en raison de leur nombre qui est minime « , rapporte jeancy Mabiala.
Photo internet
