Mal entendu dissipé entre les chefs des confessions religieuses de Matadi et le maire Dominique Nkodia. Les deux parties passent en revue la circulaire du maire sur l’application du décret portant réglementation de la production sonore en RDC. La circulaire concourt au mieux être des habitants.
La séance entre les deux parties est empreinte de cordialité. « Ce sont vraiment des hommes de Dieu. Si c’était une autre catégorie de personnes, elles allaient s’exprimer par la marche de protestation, la grève. Nous avons interprété la circulaire qui n’est que la mise en application de l’arrêté du Premier ministre Aucune église ne sera fermée mais il faut que les décibels du bruit ne soient pas élevées”, apaise Dominique Nkodia.
“Cette circulaire vise la réglementation du volume des instruments. Les églises qui ont déjà bien gérées leur sonorisation n’en sont pas concernées. Il s’agit de celles qui sont dans le débordement avec parfois peu de fidèles mais qui font du bruit jusqu’à troubler le repos des malades, des habitants…. D’ailleurs, la circulaire relaie un décret qui a été signé par le Premier ministre (Matata Ponyo, en 2014, Ndlr) de manière à ce que dans sa ville qu’il ait la paix”, rapporte Armel Maboti, évêque principal d’Eglise de réveil du Congo (ERC) Kongo central.
Les bars aussi
La circulaire du 18 avril 2023 du maire de Matadi exige aux confessions religieuses de faire “usage d’instrument sonore entre 9 heures et 15 heures”. Le produit ne peut dépasser le seuil normal de tolérance et de civilité qu’imposent la tranquillité et le bon voisinage. Dépassé 15 heure, le culte ou toute autre de l’ASBL confessionnelle peut se produire sans être accompagnée d’une production sonore”, régule ladite circulaire.
Quant aux tenanciers de bars, terrasses ou tout autre établissement assimilé aux débits de boisson non insonorisés, de jouer la musique “du lundi à vendredi de 12 heures à 21 heures. Les samedis et la veille des jours fériés légaux de 12 heures à mi-nuit. Les dimanches et jours fériés légaux de 12 à 21 heures”. « Des bars comme ASBL confessionnelles qui ne s’y conformer ont pas seront » seront punis d’une amende de 200 000 du double en cas de récidive qu’ainsi à l’avertissement du retrait de licence d’exploitation. La licence retirée ne peut être restituée qu’après 12 mois d’ inactivité interrompue constatée par l’autorité habilité”. “Je suis très content de cette mesure. Il nous est difficile de fermer l’œil de la nuit à cause de la nuisance sonore des bars. Comme le sommeil finit toujours par prendre le dessus, nous dormons tout de même”,explique Vital Lusala. Sa maison est environnée des bars notamment Panenca, à Nzanza. Gery Kinkela souhaite « la l’aise en application de cette circulaire ».
