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samedi, mai 11, 2024
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    AccueilA la uneMeurtre d'un jeune à Boma

    Meurtre d’un jeune à Boma

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    Les habitants de la cellule « Ferme », au quartier Buanionzi, dans la commune de Kabondo, vivent la peur au ventre. Plusieurs cas d’insécurité sont signalés. Le dernier en date, c’est l’assassinat d’Aimé Ntela dans la nuit du mercredi 14 à jeudi 15 juin. Ils lancent un SOS au gouvernement central et provincial.

    Aimé Ntela atteint d’une balle tire sa révérence alors qu’il partait secourir sa voisine agressée par des personnes non autrement identifiées.

    Viols, rackets, meurtres, le calvaire que vivent les habitants de la « Ferme ». Le chef de cellule et son adjoint s’empressent chez le maire de Boma, pour une réponse adéquate à cette insécurité à grande échelle. “A « Ferme », nous vivons comme des enfants abandonnés parce que des viols sont récurrents. En l’espace d’un mois, quatre maisons ont été visitées. Des femmes, des filles sont violées. Jusqu’à tuer un homme comme c’était le cas l’année passée. Nous demandons aux autorités de nous sécuriser parce que si ça continue ainsi, nous n’aurons pas à nous révolter, mais nous serons prêts à agir conséquemment. Personne ne peut rester sans agir aussi longtemps que les siens sont malmenés”, explique Ngimbi Malonda, chef de la cellule « Ferme ».

    Des marches non concluantes

    Les gestionnaires de cette cellule “Ferme” font depuis des lustres de démarches administratives pour leur sécurité et celle de leurs administrés sans succès. Et pourtant, ils ont envoyé six lettres aux autorités compétentes. “J’émets un profond regret de ce qui se passe à « Ferme ». Nous avons beaucoup écrit aux autorités pour leur faire part de cette insécurité sans succès. Aujourd’hui, les inciviques ont tué un homme de 34 ans. Qu’elles pensent à notre sécurité, raison pour laquelle nous sommes venus rencontrer l’autorité urbaine pour qu’une solution soit trouvée. Sommes-nous abandonnés ? Nous connaissent-ils ou non”, s’interroge Madeleine Tsimba,chef de cellule adjointe.Ces gestionnaires veulent obtenir l’installation d’un sous commissariat de la police dans leur cellule.

    Dans l’entre-temps, la mairie mobilise le service de sécurité : la police, l’armée, l’ANR,… Après avoir visité la famille eplorée, le maire de la ville de Boma, Seghor Mbutuyibi Kuakula a invité le service de sécurité à plus de vigilence, à partir de 23 heures un couvre-feu se fera à la ville pour traquer les inciviques.

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