Le réseau des médias associatifs et communautaires du Bas-Congo(Remacob) a tenu aujourd’hui son assemblée générale à Matadi à 365 km de Kinshasa. L’usage de la langue Kikongo qui disparaît a notamment fait l’objet de leur réflexion.Les 24 responsables des radios et télévisions communautaires du Bas-Congo au sud-ouest de Kinshasa ont convenu pour : ‘’ la vulgarisation des lois en kikongo, formation des journalistes et techniciens en cette langue, sensibilisation de la population à en user…’’ (Kikongo, langue du Bas-Congo, Ndlr). Ces actions vont renforcer celle déjà amorcées dans ces radios et télévisions communautaires. Elles produisent dans leur studio numérique de Mbanza-Ngungu, siège du Remacob à 215 km de Matadi, un magazine de promotion du Kikongo. C’est une réponse à la préoccupation de la Haute autorité des médias(Ham) qui condamnait l’usage abusive d’autres langues dans leurs médias.
Dans les villages et villes du Bas-Congo, les habitants parlent essentiellement le lingala (lingala, une des quatre langues nationales de la RD Congo parlée le plus souvent dans la capitale, Ndlr). ‘’ Parfois, des chickwangues où d’autres produits agricoles vous sont proposés en un lingala au son qui vous fait rire.’’, a reconnu, un invité à cette assemblée. Il met l’usage de cette langue dans le compte du complexe.
Bellidée Bunga, Directeur de cabinet du Ministre des Nouvelles technologies de l’information avait demandé aux participants à l’ouverture de cette assemblée de sauver le Kikongo.
Les élections ont porté à la tête du Remacob, Lewis Nzita qui a promis veiller pour que les médias communautaires travaillent dans ce sens.
Plusieurs autres problèmes liés au bon fonctionnement de ce réseau ont été passé au peigne fin.
