
Des ouvriers commis au jet du pont Mpozo à l’entrée de Matadi à 365 km de Kinshasa remerciés par l’entreprise Chinoise Crec, veulent rentrer dans leurs droits. Ils ont rencontré le Ministre provincial du travail.
Cet après-midi, quinze jeunes garçons portant des gilets au dos avec des écrits en chinois ont fait un sit-in au cabinet de Modero Nsimba, Ministre du travail. Licenciés fin octobre parmi les 84 autres ouvriers, ils sont allés réclamer leur décompte final après avoir travaillé pendant une année à Crec7 qui jette un pont à Mpozo à l’entrée de Matadi à 365 km de Kinshasa. ‘’ Nous acceptons de partir bien que les travaux ne soient pas encore achevés mais ils doivent nous payer’’, exigeait leur porte-parole.
Modero Nsimba leur a fait savoir que selon la loi, ils ne méritent pas un décompte final. Cependant, il pense que la République doit penser à eux pour avoir contribué à la réalisation d’une importante infrastructure.
Licenciement abusif
Au sujet de leur licenciement, Bernadette Makaya, Inspecteur du travail qui les accompagnait, a souligné que ces ouvriers méritent d’être payés jusqu’à la fin des travaux. ’’C’est un contrat à durée déterminée pour un ouvrage bien précis. Il ne peut être résilié pendant que les travaux n’ont pas encore pris fin’’.
La fin des travaux de la construction du pont Mpozo qui doit remplacer l’ancien devenu vétuste est prévue pour ce mi- décembre.
Le Ministre provincial du travail a demandé à Bernadette Makaya et au Conseiller juridique de l’agence de Grands Travaux de s’entretenir avec le Directeur général de Crec 7 à Kinshasa pour une solution à ce problème.
Cette manifestation non violente arrive après que Modero Nsimba ait présenté leur cas à Zanga Mobutu, Vice-premier Ministre du travail. Il lui a fait savoir les nombreux cas de violation des droits de travailleurs que commet l’entreprise Crec7 notamment sur ceux affectés dans les postes de péage sur la route Matadi-Kinshasa.