Ils l’attendaient impatiemment : l’arrêté ministériel portant fixation des marges bénéficiaires et des quantités autorisées dans l’exercice du commerce en Rd Congo. Ils en connaisent la teneur ce vendredi. Malheureusement, il ne résout pas l’inquiétude des Libanais et Indopakistanais qui demandait la révision des vocables : gros et demi-gros. Les emplois des habitants de Matadi risquent d’en pâtir.
L’arrêté que vient de signer Jean-Paul Nemoyato, le ministre de l’Economie et commerce enjoint les expatriés de vendre le demi-canton, le carton et la tonne en Rd Congo. C’est la définition qu’il donne au gros et demi-gros. ’’La loi entre en vigueur dès la date de sa promulgation. Vous êtes sensés la respecter’’, recommande Pierre Mukini, le chef de division de l’économie et commerce aux expatriés. Il s’est adressé à eux à la Fédération des entreprises du congo(Fec) cet après-midi.
En effet, fin juillet, il leur a demandé de laisser le petit commerce aux nationaux. Cependant, il s’est posé un problème de nomenclature sur le gros et le demi-gros mais aussi sur la marge bénéficiaire. Les expatriés qui peinent à écouler désormais leurs marchandises à cause de faibles moyens des revendeurs d’acheter de grandes quantités s’attendaient à une souplesse de la loi. Ils disent que leurs affaires ne sont plus rentables. ‘’ Nous n’arriverons pas, implore un Libanais. Que l’autorité nous aide à vendre en douzaine ou demi-douzaine’’. Inquiétude aussi du côté des revendeurs. ’’Ou allons-nous trouver les moyens pour acheter ce genre de quantité ?’’, se demande Mimi Mbombo.
Cependant, Mukini reste catégorique : ‘’cessez de vendre en douzaine.’’
Pour un Libanais ‘’il doit licencier ses travailleurs’’.