Après un mois de stage, la deuxième vague de policiers de proximité occupent depuis ce mardi leur poste d’attache : la commune de Matadi. Ils sont dotés d’engins roulants de travail pour mieux appliquer leur doctrine. Mais ils manquent des armes blanches.
Ils sont 255 policiers de proximité largués à Matadi. Ils doivent travailler dans les cinq quartiers de cette commune. Leur stage d’un mois après leur formation (six mois) à Mvula- Matadi en territoire de Seke-Banza, ils l’ont passé dans les différents endroits où sont déployés leurs collègues. Ils doivent à présent appliquer les 3R et 3P (redevabilité, respects des règles humains, résolution des problèmes, proximité police-population, prévention par la police et partenariat avec la police). Autres règles à respecter : les 10 règles d’or. Parmi elles : la gratuité des services de la police. Cet aspect, est en effet, un vrai problème car, les policiers considèrent les habitants comme leur source d’argent. ‘’ Travaillez dans la logique d’un service public et rendez service’’, recommande Kuma Ayobo, commissaire principal chargé des instructions. Pour les aider dans leur mission dix motos, une jeep land cruser et des fournitures du bureau ont été mis à leur disposition.’’ Cela vous permettra à secourir rapidement la population ‘’, explique Godet Mbumba, coordonnateur provincial du programme de Redevabilité du secteur de sécurité et réforme de la police (SSAPR).
Ce programme est appuyé par la coopération britannique.
Besoin d’armes blanches
Ces policiers de proximité sont déployés à un moment où la ville est en proie à l’insécurité. Certains de leurs collègues en ont même fait les frais. Ce qui les inquiètent : ‘’ Il faut que les autorités revoient cette situation’’, suggère Bruno Badila.
Mvuzi, la troisième commune de Matadi sera dotée des policiers de proximité en 2014.