Onze présumés bandits viennent d’être présentés devant les habitants de Matadi au commissariat urbain de la police à 2415. La bande a été arrêtée grâce à la dénonciation d’un de ses membres auprès du maire.
Devant le commissariat, une foule s’est amassée. En face, le maire présente un groupe de onze personnes, neuf hommes et deux femmes. À leurs côtés, des biens volés. Une véritable caverne d’Ali baba. On y voit toutes sortes d’appareils électroménagers: réchauds, téléviseurs, radios, ventilateurs. Aussi des chaises et autres constituant une vraie fortune.
» Nous avons demandé à la population de dénoncer. Et, ç’a payé, car nous avons été mis au courant par quelqu’un qui est fatigué de voir ses amis opérer à Matadi », explique le maire.
C’est suite à un partage inéquitable du butin que la dénonciation a été faite. Parmi ces présumés malfaiteurs, une des femmes est l’épouse d’un militaire habitant le camp Redjaf où tous les biens étaient gardés. Ce dernier a pu s’enfuir avant l’arrestation de cette bande. L’autre est leur voisine.
Parmi ces présumés malfaiteurs, des récidivistes. « Les racketteurs sont en train de nous maltraiter. A 20h, nous ne pouvons plus sortir. C’est comme si nous étions à l’étranger. Maintenant que la police a joué son rôle que l’on continue à arreter ces gens », exhorte un habitant qui demande au maire de s’impliquer davantage dans la lutte contre l’insécurité. « Je rassure la population qu’avec la police et l’appui de l’armée, nous ne menagerons aucun effort pour éradiquer cette insecurité comme le veut le gouverneur », a répondu le maire.