Les chauffeurs des taxis et les taxis-motos montent au créneau contre la hausse du prix du litre du carburant à la pompe. Ils déclenchent une grève et majorent le coût de la course à 1000 francs (0,48$).
Pour faire entendre leur voix, les taximen et les taxis-motos ont pris d’assaut le parking de Mbanza-Ngungu dès la matinée.
Beaucoup brandissent des écriteaux avec des inscriptions . “Taxi-moto 1000 francs”, “Taxi, to boyi 500 francs (0,24$), pas de taxi à 500 francs, Ndlr”. Ils tiennent à cette hausse. “A Mbanza-Ngungu, le transport a toujours été moins cher. Officiellement, il a été fixé à 600 francs (0,29$) que nous ne percevons pas suite à la rareté des petites coupures. Le coût du carburant en hausse a d’énormes pesanteurs sur l’argent de versement, de l’essence, au point de ne pas être en mesure de ne pas répondre aux besoins de nos enfants. C’est ainsi que le transport doit être fixé à 1000 fc puisque sur la moto une personne tient à être transportée seule”, explique Wazekwa, un taxi-moto. “Les autorités doivent revoir leur politique.Auparavant, on achetait un litre d’essence à 1200 francs (0,58$), mais aujourd’hui, on l’achète à 3000 francs (1,46$). Nous grevons pour que les autorités puissent trouver une solution ”, renchérit Dona Mobeti, un autre taxi-moto.
Des écoliers victimes
Yvanne Delhadignité, élève, au complexe scolaire Muenze a Velela a regagné leur maison à pied ainsi que ses sœurs et ses amis. “Le matin, nous avons pris le transport, nous avons payé 500 francs. Au retour, arrivée à la bifurcation de Loma, le transport, coûtait 1000 francs. Nous avons marché à pied jusqu’à la maison ”, raconte-t-il fatigué.
Le 7 juin dernier, Vital Kamerhe, vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale a pris un arrêté indiquant la structure du prix des carburants terrestres. Au Kongo central, il est passé de 2 855 (1,39$) à 2 995 (1,46$) francs. Le 19 septembre 2022, le ministre provincial de transport Mark Matondo fixait le prix de transport à 600 francs.
