Après dix mois de cours, les élèves finalistes des humanités éprouvent leurs connaissances à travers les épreuves de la session ordinaire de l’Examen d’État, l’ultime bataille pour décrocher son diplômé d’État(bac), la carte blanche en vue d’affronter les études supérieures. Cependant, leurs autorités veillent à ce que la fraude ne puisse entacher ces épreuves.
L’administrateur du territoire de Mbanza-ngungu Willy Makumbani donne le signal de ces épreuves. Il met en garde certains enseignants qui opèrent dans le « laboratoire » contre toute pratique avilissante et promet s’investir personnellement pour sanctionner les contrevenants. “Nous voulons former des élites digne de notre pays pour qu’il soit bien gouverné”, souhaite-t-il. La sanction, la mesure drastique mis en place par les autorités politico-administratives de cette province éducationnelle Kongo central 2 pendant ces épreuves. “Les instructions ont été données dans le sens de combattre les antivaleurs, la contrebande qui jettent souvent le discrédit dans le chef des intervenants commis à la conduite des centres qui effacent tout élan de rigueur et d’objectivité dans la sanction des candidats finalistes. Je serai personnellement attentif aux échos des centres pour sanctionner toute forme de fraude ou de facilité”, tranche Jean Tshisekedi,le proved
Effectif pléthorique
La province éducationnelle du Kongo central 2 avec six pools d’inscriptions du secondaire,organise 49 centres de passation dont huit à Mbanza-ngungu et 19 options au cycle long et quatre au cycle court. Donatien Karina selon Nakasumbi, inspecteur principal , “la province attend 17 462 candidats au cycle long dont 8 121 filles et 9 340 garçons et 333 garçons au cycle court soit un total de 17 795 candidats dont 8 121 filles”. Donatien invite, par ailleurs, les chefs de centres au sens de responsabilité. “Vous avez été choisi en vertu de votre savoir-faire et de vos mérites respectifs nous vous faisons confiance et attendons de vous un travail bien fait. Lutter contre les antivaleurs alors dans vos centres respectifs”. Aux élèves finalistes, il exhorte « de s’investir pour leur réussite ». “Ayez confiance en vous même n’attendez rien de l’autre ou des autres”.
Acte de générosité
Un candidat finaliste s’effondre en larmes accompagné de son père malade sorti de l’hôpital. Il n’a pas pu réunir 23 000 francs (11,26$) pour compléter les frais de participation à l’examen d’État. Agathe Diambi paie ce reliquat pour lui permettre de passer ses examens. “C’est tout à fait normal que nous puissions intervenir pour l’aider à faire son examen. C’est dans nos valeurs africaines, l’humain précède l’argent même si on sait que l’argent est un moyen pour entretenir des relations et moi à ma qualité de mère, je ne pouvais pas supporter de voir un enfant le premier jour de l’examen d’État pleurer parce qu’il lui manquait 23000 il fallait le soutenir”, explique -t-elle.
