En route pour Matadi, chef -lieu du Kongo central,la députée nationale Nefertiti Ngudianza fait escale à l’Institut médical évangélique (IME) Kimpese. Elle a apporté un réconfort aux blessés ,victimes de l’altercation entre des habitants de cette cité et la police.
C’est une mère visiblement triste qui rend visite aux 19 blessés(Quatre policiers et 15 civils)de l’affrontement entre des habitants de Kimpese et la police dans les pavillons de la médecine interne et de l’orthopédie. Parmi eux ,certains avaient essuyé des balles perdues. Il y a des blessés graves. Ils sont biens soignés. Du coup, la tristesse laisse place à la mélancolie. » J’ai trouvé un corps médical dévoué qui m’a laissé une très bonne impression », s’apaise la députée nationale, élue de Luozi qui réconforte les patients et leur tend des enveloppes dont la somme d’argent est inconnue. Elle reviendra pour les soutenir davantage.
Vivement des sanctions
Le 30 janvier dernier, des jeunes de Kimpese ,lassés de l’insécurité qui mine leur cité ont organisé une marche de protestation. Interdite, à en croire ,le ministre provincial de l’Intérieur, elle a été réprimée farouchement par la police. Dix-neuf personnes sont blessés et sep sont mortes dont trois policiers , selon l’administrateur du territoire de Songololo. « Ce sont des actes barbares. Manifestez c’est un droit surtout lorsque la cause est légitime,reconnait Ngudianza.C’est vrai que l’insécurité bat son plein à Kimpese. Mais on se pose la question, qu’est ce qui s’est passé pour qu’il ait un tel débordement. »
Après deux jours de tension à Kimpese, les habitants ont repris leur train-train de vie. Mais la députée caresse l’envie de voir les instances habilitées « tirer toutes les responsabilités et sanctionner qui doit l’être. »