La cérémonie de préstation de serment de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, porté majoritairement à la magistrature suprême lors de la présidentielle du 20 décembre 2023, a vécu samedi 20 janvier, au stade des martyrs de Kinshasa. Félix Tshisekedi entre officiellement en fonction après avoir prêté serment devant la Cour constitutionnelle dans son audience solennelle et publique.
En présence de plusieurs Chefs d’État africains, de corps diplomatiques constitués, la population qui a pris d’assaut le stade des martyrs, Félix Tshisekedi prête serment suivant l’article 74 de la Constitution de la RDC. “Moi Monsieur Tshisekedi Tshilombo Félix-Antoine, élu président de la République Démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la nation d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ; de maintenir son indépendance et l’intégralité de son territoire ; de sauvegarder l’unité nationale ; de ne me laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ; de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix ; de remplir, loyalement et en fidèle serviteur du peuple, les hautes fonctions qui me sont confiées”
Mandant de l’unité
Pour son second quinquennat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo prône l’unité du peuple congolais. Cependant la tâche qui l’attend s’avère lourde: pacifier la partie orientale de la RDC en proie à l’insécurité depuis plus de deux décennies, répondre aux besoins les plus pressants de la population qui lui a renouvelé sa confiance lors du dernier scrutin présidentiel. Mais au-delà de ces défis à relever. Félix Tshisekedi a un projet qu’il implémente depuis son premier mandat : la gratuité de l’enseignement, le programme présidentiel de 145 territoires, la réforme de l’armée congolaise avec la clef la dotation de la loi sur la programmation militaire, et tant d’autres. Ce second mandat pour répondre aux besoins de la population Félix Tshisekedi veut à tout prix passer à l’action.
La Cour constitutionnelle a pris acte de sa prestation de serment. Le président de la haute cour lui a remis ensuite le drapeau et la Constitution du pays. 21 coup de canon ont retenti. Dans la même veine, il a reçu les attributs du pouvoir traditionnel.
